Pleins feux sur le FWD50
Le FWD50 a été très différent cette année. Du 3 au 9 novembre, les participants et les présentateurs se sont joints à la conférence virtuellement, troquant le magnifique Pavillon Aberdeen pour leur divan et leur bureau depuis leur domicile. Pour recréer le niveau d’énergie que l’on retrouve lors d’un rassemblement en personne, les organisateurs ont utilisé la plateforme virtuelle Grip, qui permettait aux utilisateurs de consulter le programme des activités, d’établir leur horaire et de créer des occasions de réseautage impromptues pour maximiser leur temps pendant cet événement de quatre jours.
Chaque séance était assortie d’une chaîne Vimeo où les participants pouvaient visionner la vidéo avec sous-titrage et les ateliers utilisaient des salles Zoom distinctes pour favoriser l’interactivité avec les participants.
Lors de chaque séance, les participants avaient accès à une fenêtre de clavardage leur permettant d’échanger de l’information entre eux et de poser des questions aux présentateurs, ce qui a donné lieu à des discussions très intéressantes et à des occasions de réseautage améliorées.
Les utilisateurs pouvaient également « étiqueter » un présentateur pour lui demander de réseauter plus tard.
À l’extérieur de la plateforme principale, les participants pouvaient, par l’entremise de leur avatar, accéder à des salles virtuelles en petits groupes pour rencontrer des amis et faire de nouvelles connaissances, donnant lieu à des conversations spontanées comme s’ils étaient face-à-face. Les services utilisés pour créer ces salles virtuelles étaient Kumospace et Wonder.
L’équipe FWD50 a été très honnête dès le départ en avertissant les participants qu’il y aurait probablement des pépins en cours de route, mais en dépit d’un ou deux légers problèmes, la conférence s’est très bien déroulée.
La bonne nouvelle, c’est que même s’il fallait payer son billet pour assister à l’événement, une grande partie du contenu était et est toujours disponible gratuitement.
Certains conférenciers ont rendu leur présentation ou les détails de leur présentation accessibles à tous :
- Pia Andrews ‒ Le paradoxe de la crise en matière de leadership : équilibrer l’urgence et l’importance.
- Les panélistes Katherine Benjamin, Honey Dacanay, et Katy Lalonde ont fait un cheat sheet de leur atelier « Delivering at the Speed of Need » librement accessible. Également de cet atelier, Honey Dacanay a partagé sa présentation «Enabling conditions, not just heroics sur son blogue et Katy Lalonde a résumé sa présentation dans ce fil de discussion.
- La présentation de Simon Wardley dans le cadre de FWD50 n’a pas été rendue publique, mais bon nombre de ses présentations sont librement accessibles, tout comme son livre intitulé Wardley maps : The use of topographical intelligence in business strategy. Il a également partagé un lien menant à un générateur de stratégies aléatoires (dont le code figure sur GitHub) qui nous a bien fait rigoler au sein de l’équipe des stratégies de TI, car chaque actualisation permet de générer une stratégie au nom totalement insensé.
- Ann-Marie Cavanagh, que vous pouvez suivre sur Twitter, est dirigeante déléguée du bureau numérique du gouvernement et directrice générale déléguée des services publics numériques en Nouvelle-Zélande. Elle a abordé la question de la stratégie numérique et du cadre des résultats en matière d’inclusion numérique de son gouvernement pendant son exposé sur la COVID-19 et la reprise économique intitulé « COVID-19 and Economic Recovery : New Zealand’s lessons learnt on digital inclusion and resilience. »
Dans un excellent exemple de communauté travaillant ouvertement, un document Google a été créé spontanément par un participant de FWD50 afin de recenser tous les livres mentionnés par les conférenciers Cette liste de livres a été communiquée à tous les participants et n’importe qui pouvait y faire des ajouts.
Voici certains articles et autres documents/outils qui ont été mentionnés par les conférenciers :
- Article du Bennett Institute : « New research identifies effective international cooperation for digital governance ».
- Article du Harvard Business Review : « Curiosity Is as Important as Intelligence ».
- Liste des codes ouverts d’Amazon : « Open Government Solutions » (qui ressemble sensiblement au site d’Échange de ressources ouvert du gouvernement du Canada).
- Ramy Nassar et Rebecca Kain ont fait référence aux outils de la suite « Intelligence Augmentation Design Toolkit » dans leur atelier intitulé « Creating Resident-Centric AI Solutions Using Design Thinking ».
- Le Public Sector Network (Réseau du secteur public) est une plateforme d’apprentissage social qui vise à aider les gouvernements du monde entier à éliminer les cloisonnements, à collaborer et à travailler ensemble pour obtenir de meilleurs résultats pour les citoyens.
De nombreuses personnes ont retransmis l’événement en direct sous forme de gazouillis en utilisant le mot-clic #FWD50. Si la seule idée de parcourir tous ces gazouillis vous semble insoutenable, voici quelques-uns des « gazouilleurs » en direct qui se sont démarqués lors du FWD50 :
- Kofi Arthiabah
- Andee Pittman
- Amanda Bernardo
- Ioana Finichiu
- Sean Boots
- Andrea Hill
- Mélanie Copeland
- Rob Butler
- Thom Kearney
Remarque : il y en a plusieurs autres, alors n’hésitez pas à nous les faire connaître pour que nous puissions mettre la liste à jour!
En plus de ses gazouillis en direct, Sean Boots a récemment publié un excellent billet de blogue sur son expérience au FWD50 intitulé « Government is actually a big tech company, they just not know it to yet ».
Bien que les vidéos des séances du FWD50 2020 ne soient pas disponibles gratuitement, l’équipe du FWD50 dispose d’une page YouTube offrant du contenu gratuit intéressant, notamment :
- Une série de vidéos réalisée en partenariat avec l’École de la fonction publique du Canada intitulée « FWDThinking ». Ces vidéos mettent en vedette des fonctionnaires, des décideurs et des technologues reconnus mondialement dans le secteur des gouvernements numériques.
- Innovations de l’industrie, une série de séances en petits groupes, de conversations informelles et d’études de cas du secteur privé.
Enfin, comme c’est toujours le cas au FWD50, il est impossible de conclure l’événement sans trouver de nouvelles personnes intéressantes à suivre. En plus des présentateurs susmentionnés, voici certains de nos nouveaux coups de cœur :
- Yin Yin Lu, docteure en rhétorique autoproclamée, a expliqué à l’auditoire que la science des communications pourrait très bien être plus importante que la science politique. Elle était amusante, pleine d’esprit et très affable avec les participants!
- Denise Williams a partagé de l’information sur l’important travail effectué par le First Nations Technology Council et ses programmes d’éducation qui permettent aux communautés autochtones d’utiliser pleinement la technologie et de faire en sorte que les Autochtones participent activement au secteur des technologies.
- Julia Glidden, de Microsoft, nous a expliqué que plusieurs des concepts qui émergent depuis peu au gouvernement sont des concepts qu’elle et ses pairs essayaient de promouvoir il y a plus de dix ans!
- Notre propre ministre du Gouvernement numérique, l’honorable Joyce Murray, a livré une allocution réfléchie et nous a encouragés à poursuivre notre cheminement vers un gouvernement véritablement numérique en misant sur l’expérience essentielle acquise durant la pandémie de COVID-19.